Alimentation animale Duralim vise « 100 % d’approvisionnements durables »
Les 61 acteurs des filières d’élevage impliqués dans la « plateforme collaborative pour l’alimentation durable des animaux d’élevage », créée en 2014, ont mis en place un groupe de travail pour réfléchir sur la « durabilité de leurs approvisionnements en matières premières produites en France et importées ».
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« L’ambition est d’atteindre, au plus tard en 2025, 100 % d’approvisionnements durables, avec un objectif zéro déforestation », ont expliqué les représentants de Duralim, lors d’une conférence de presse, le 20 mars à Paris. Cette volonté d’agir a été formalisée par la signature d’une charte portant sur neuf engagements (voir ci-dessous).
E. Casalegno/GFA
« Cette démarche implique tous les maillons de la filière de l’alimentation animale », des fournisseurs de matières premières aux consommateurs, en passant par les éleveurs, les fabricants d’aliments du bétail, les transformateurs de produits animaux et la grande distribution, précisent-ils.
Plan d’action pour avril
Le groupe de travail se concentrera en particulier sur l’état des lieux en termes de durabilité, la définition de la durabilité, mais aussi des situations que recouvre le terme « Zéro déforestation ». Il se concentrera sur l’élaboration d’un « nouveau plan protéines, tant au niveau européen que national pour la fourniture de l’élevage » et sur « des initiatives pour soutenir et encourager l’utilisation de matières premières importées durables », « sans pour autant oublier de limiter les surcoûts pour la filière ».
L’objectif est de présenter un plan d’action à la prochaine réunion plénière de Duralim, en avril.
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